Dans une installation électrique traditionnelle toutes les fonctionnalités sont figées par câblage sans possibilité d'évolution - à moins d'engager de lourds travaux de modification.
Une lampe ne peut s'allumer qu'à partir de l'interrupteur avec lequel elle a été câblée (c'est à dire reliée physiquement avec des fils électriques).
Dans une installation domotique les adaptations aux besoins fonctionnels des utilisateurs se font par simple programmation, à n'importe quel moment.
La lampe et l'interrupteur sont reliés à des modules électroniques - l'interrupteur va transmettre une information au module de la lampe, qui va alors déclencher l'allumage.
Ainsi on peut allumer une lampe à partir de n'importe quel interrupteur ou autre capteur de l'installation (un détecteur de mouvement par exemple) ; la commande d'allumage peut également se faire avec un Smartphone, une tablette ou un ordinateur sur place comme à distance.
Dans une installaton domotique, les fonctions d'un câblage physique sont remplacées par des transmissions d'informations entre les différents éléments.
Un réseau domotique se compose de capteurs :
• interrupteurs
• télécommandes IR / RF
• barrières IR /
• détecteurs de mouvement / d’ouverture / de vibration / de choc, de chute…
• capteurs d’humidité, de Co2, de gaz, de fumée, de luminosité, de chaleur…
Les capteurs vont relever des informations pour les transmettre aux actionneurs, ils vont aussi générer l’envoi de notifications via mail et/ou SMS (en cas d’alertes notamment). Ils peuvent également recueillir des informations relatives à certaines fonctions pour les afficher dans un tableau de bord (par exemple l'historique des températures ou celle des consommations d'énergie).
Les actionneurs sont les périphériques que l’on va pouvoir piloter :
• moteurs (volets roulants, stores, portes de garage, VMC…)
• serrures, gâches (porte d’entrée, portillon, portail…)
• électrovannes (arrosage, chauffage, ventillation…)
• lumières
• sirènes (alarme)
Les actionneurs exécutent des actions en fonction des informations qui leur ont été transmises.
D'autres éléments peuvent venir compléter l'installation domotique : thermostats mono/multi zones, enceintes multiroom, serveur et caméras vidéo IP, portier IP, téléphonie IP ...
Un habitat communicant nécessite l'installation préalable d'un réseau électrique spécifique au sein duquel les appareils vont pouvoir communiquer.
Le choix entre filaire et sans fil se fait selon l'état du logement (neuf, existant, agrandissement...), on peut également mixer les deux technologies.
On privilégiera un câblage domotique filaire dans le cas de constructions neuves et de rénovations totales de l'installation électrique - le filaire demeure en effet la solution la plus fiable à court et à long terme.
Deux possibilités existent pour le câblage des capteurs et des actionneurs : soit ils sont reliés entre eux par un câble réseau spécifique (ils disposent alors de leur propre réseau de communication), soit ils sont reliés avec des câbles standards à des modules électroniques intégrés dans l'ETEL.
Dans le cas d'une installation électrique existante, on s'orientera plutôt vers un réseau domotique sans fil pour faire circuler les informations par courant porteur (CPL) ou par radio fréquences (RF).
Le protocole est le langage de communication utilisé par le réseau domotique pour le transfert des informations.
A l'inverse du monde informatique pour lequel de nombreux protocoles standards sont en place (TCP/IP, Wifi, Bluetooth), il n'existe pour l'instant pas de norme en matière de domotique : le protocole peut être ouvert ou propriétaire.
Dans le cas d'un protocole ouvert, les périphériques de différents fabricants peuvent fonctionner et communiquer ensemble - c'est notamment le cas du KNX, Z-WAVE, Zigbee, EnOcean...
La plupart des solutions domotiques restent néanmoins propriétaires, elles appartiennent au fabricant qui a développé son propre système et sont rarement compatibles avec les produits d'autres fabricants. Des passerelles sont parfois disponibles et permettent de dialoguer avec des périphériques utilisant d’autres protocoles.
La sécurité de votre installation et de vos données personnelles reste une priorité absolue.
Quelle que soit la configuration domotique mise en oeuvre, nous privilégierons toujours une solution autonome sans cloud. Toutes les données sensibles vous concernant (les images des caméras, l'état du système d'alarme, les données liées au contrôle d'accès ...) seront toujours conservées en local sur un serveur.
Par ailleurs, toutes les commandes liées au confort, aux économies d'énergie et à la sécurité restent fonctionnelles et accessibles en local indépendamment de l'accès internet.
Seules certaines fonctions, comme le contrôle à distance, les notifications par mail ne peuvent pas fonctionner sans une connexion internet.
Pour un confort d'utilisation optimal, de nombreuses interfaces sont disponibles pour le pilotage de l'habitat sur place et à distance.
• Des boutons poussoirs : on les manipule de manière intuitive comme si on utilisait une souris d'ordinateur (appui simple / appui long / double appui).
Plusieurs fonctionnalités sont ainsi disponibles sur une même commande.
• Des télécommandes à radio-fréquences (type porté clés à 4 boutons) : une fonctionnalité spécifique est attribuée à chaque bouton
• Une télécommande universelle IR : pour l'accès aux fonctions domotiques et le pilotage des équipements multimédia.
• Un Smartphone, une tablette, un ordinateur : en communiquant via un serveur Web installé en local et accessible avec n'importe quel navigateur Internet (Chrome, Internet explorer, Firefox, Safari...)
• Un assistant vocal (Alexa, Google Home, Siri ...) : en contrôlant à la voix certaines fonctionnalités
Un habitat communicant nécessite l'installation préalable d'un réseau électrique spécifique au sein duquel les appareils vont pouvoir communiquer.
Le choix entre filaire et sans fil se fait selon l'état du logement (neuf, existant, agrandissement...), on peut également mixer les deux technologies.
On privilégiera un câblage domotique filaire dans le cas de constructions neuves et de rénovations totales de l'installation électrique - le filaire demeure en effet la solution la plus fiable à court et à long terme.
Deux possibilités existent pour le câblage des capteurs et des actionneurs : soit ils sont reliés entre eux par un câble réseau spécifique (ils disposent alors de leur propre réseau de communication), soit ils sont reliés avec des câbles standards à des modules électroniques intégrés dans l'ETEL.
Dans le cas d'une installation électrique existante, on s'orientera plutôt vers un réseau domotique sans fil pour faire circuler les informations par courant porteur (CPL) ou par radio fréquences (RF).